Ce week-end c’était « L ‘happy happening » au Carreau du Temple, magnifiquement requinqué. WOUW !!!
Non, malheureusement, pas wouw du tout.
My little Paris avait largement survendu l’affaire dans une newsletter. En gros, ça allait être un week-end génial entre femmes qui en ont, qui ont crée leur business. On allait échanger passionnément sur la place de la femme dans la société française mais aussi dans le monde. Et en plus de tout ça : on allait pouvoir se faire dorloter (réflexologie, maquillage, manucure, coiffure, « shooting photo professionnel ») et se bouger si on veut (séance de yoga, cours de zumba, etc). « Waow » me dis-je à la lecture du programme. Et comme l’entrée est payante (10€ en pré-vente et 14€ sur place) « Comme ça y’aura pas trop de monde, ça va écrémé pas mal ! » ajoutai-je.
On se motive avec une amie qui planche sur un projet de marque, hop hop hop on prend nos places, trop contentes. ^^
Le jour J arrive et là Ô stupeur, c’est quoi cette blague ?
Tout le monde fait la queue partout –très parisien me direz-vous, mais ça fera l’objet d’un autre article- et ce n’est pas une histoire de 5 minutes : c’est UNE HEURE d’attente minimum pour tout !!!!! Enfin…tout ce qui est gratuit.
Et oui, parce que les 10€ d’entrée n’ont visiblement pas écrémé les crevardes… Dommage.
Cet événement pseudo bobo se révèle tel un ramassis d’absurdités. Enfin d’ « Happy absurdités » devrais-je dire.
2h d’attente pour la réflexologie, 1h pour pour les ongles, pareil pour le make-up ou la coiffure. Dès qu’une hôtesse ouvre un carton de goodies, même moches, 25 folasses-sappées-pour-500$-minimum lui sautent dessus comme des affamés.
Grotesque. Consternant.
Un cours de yoga en plein milieu –quelle bonne idée se retrouver dans des positions pas très heureuses au milieu de tous les badauds. Et le prof de conseiller « Lâchez tout, oubliez toutes vos tensions, concentrez-vous… » Lol^^Ah ben il peut le répéter 100 fois je pense que les nanas n’y parviendront jamais vu le brouhaha qui remplit la salle ! À part si elles ont un problème d’audition, évidemment là ça change tout.
Les stands proposant des « discussions » avec des super nanas sûrement passionnées et passionnantes ont à peu près 5 places assises à offrir… et même en restant debout à côté du stand, on n’entend rien.
On tente l’auditorium proposant plein de conférences mais pareil, il faut faire la queue pendant une conférence pour pouvoir espérer avoir une place pour la suivante. Intéressant n’est-ce pas ?
Ah j’allais oublié le stand Régilait (Régilait qowa ?????) avec une file interminable parce qu’ils offraient un paquet de Régilait. Sûre que les ¾ n’aiment pas ça mais c’est gratuit ! Sautons sur l’occasion. L’occasion d’un bon gaspillage oui.
Blasée, nous nous sommes dirigées au stand Coca où il n’y avait que 2 minutes d’attente (on s’est presque demandé s’il ne fallait pas payer du coup.), c’était gratuit… Mais bon, il fallait quand même faire un hug au distributeur et le carresser un peu pour que la bouteille de Coca apparaisse…no comment.
Et là, on s’est posée à une table pour débattre de cette belle mascarade et de la place de la connerie, dans le monde.
Résultat : 10 € d’entrée pour un coca et un smoothie Nu que nous avons eu la chance d’avoir de manière civilisée (mais c’était la fin donc les folasses étaient toutes en train de faire la queue pour une dernière pose de vernis avant de partiiiiiiir !).
5€ la boisson, c’est le tarif dans beaucoup de bars parisiens… et on y aurait été mieux pour refaire le monde.