La deuxième édition de TRANOÏ Paris: Parfums, le salon venant compléter l’offre mode du salon TRANOÏ Paris, proposait Indélébile, une installation inédite signée Philippe de Méo, créateur de la marque de parfums LIQUIDES IMAGINAIRES. Entre Art, mode et parfumerie, ce projet inédit présentait un encre indélébile parfumée dont l’odeur marque le vêtement comme un souvenir marque à vie.
TOXIC, artiste majeur du street art américain était présent pour une live performance d’Indélébile. Cet américain qui vit depuis quelques années à Paris est un précurseur du street art. Membre du collectif Hollywood Africans avec ses amis Jean-Michel Basquiat et Rammelizze, il poursuit sa carrière d’artiste en exposant dans les plus grands musées d’art contemporain. Nous lui avons posé 3 questions.
JUSTE 3 QUESTIONS A TOXIC:
Juste: Au sein de l’espace TRANOÏ Paris: Parfums, Philippe Di Méo imagine l’installation Indélébile, et crée un jus inédit pour l’occasion. Teinté cette fragrance se projette à l’aide d’un pistolet comme une bombe de peinture. Indélébile, l’odeur rappelle l’encre et les effluves de marqueur.
Jouant sur la notion de souvenir, cette démarche a-t-elle été décisive dans votre participation au projet?
Toxic: Oui, j’ai vraiment bien aimé le concept derrière le projet de Philippe: l’idée que les odeurs rappellent des périodes de votre vie. Les odeurs me rappellent tout le temps des souvenirs du passé: les odeurs de ma mère, les trains que je venais de bomber dans ma jeunesse…
Votre carrière est établie, vous n’avez plus rien à prouver, qu’est ce qui justement vous pousse à participer à des projets qui ne sont pas forcément liés à votre activité d’artiste peintre?
Toxic:En dehors de ma peinture, tout ce qui est créatif, comme collaborer ou travailler avec d’autres artistes est toujours une bonne chose. Il en ressort toujours de beaux échanges d’idées et de techniques.